Dans cette performance pour fanfare et rameurs, le lac Kir est utilisé comme outil de composition. Il permet la spatialisation, le fltrage et le déphasage des sons produits par les
interprètes embarqués sur des embarcations d’aviron. Il s'agit ici de construire une anamorphose sonore, principe d'écriture développé par Sébastien depuis une dizaine d’années. Au lac Kir, les auditeurs sont invités à écouter le passage d'un matériau sonore d'un état à un autre, à savoir la transformation d'un unisson rythmique (un accord) en arpège.