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Antoine Arbeit est chorégraphe et interprète. Il fonde la compagnie Ex novo en 2018 et crée The river en 2019, Système en 2021, et Variability en 2022. Pour ses projets de création, il est lauréat du dispositif Création en Cours en 2019, du prix Jeunes Talents Côte d’Or Création Contemporaine en 2020, et participe à la Grande Scène – plateforme nationale des Petites Scènes Ouvertes en 2021 et 2022. Il se forme également à la notation Laban pour nourrir ses recherches en danse, et est artiste compagnon de L’atheneum (université de Dijon) depuis septembre 2021.

Caroline Grosjean crée en 2009 un premier solo épuré et intime À l'endroit qui signe le début d'une recherche autour du corps et de l'interprétation. Elle creuse depuis un sillon fait de rencontres et de croisements, mêlant les écritures chorégraphiques et littéraires (Diptyque, Honeycomb), multipliant les expériences in situ et les propositions immersives (Petites Partitions entre Amis, EXIT 87). Elle développe de nombreux projets de formation et de transmission, notamment auprès des danseurs amateurs ou des étudiants en Arts du Spectacle à l'Université de Bourgogne-Franche-Comté.

Art – Corps  – Paysage – Soin sont les piliers de la démarche de Clara Cornil et David Subal. David Subal déploie un travail à la jonction entre l'art visuel et l'art performatif sur les scènes internationales. Clara Cornil creuse sa recherche autour d’un corps-matière-traversé, croisant pratiques somatiques, Mouvement Authentique et enseignement des peuples racines. Co-directeurs artistiques de la compagnie Les Décisifs, ils initient en Haute-Marne, sur le territoire du Parc national de forêts les Ateliers du milieu – AFA - nourrissant une vision d’un art chorégraphique élargi, tourné vers les questions de transitions sociétales, écologiques, culturelles.

La Tierce est une compagnie portée par trois danseur.se.s et chorégraphes, Sonia Garcia, Séverine Lefèvre et Charles Pietri. Implanté.e.s à Bordeaux depuis 2014, il.elle.s développent ensemble un travail chorégraphique sous la forme de pièces plateau, de performances et d’objets de recherche divers. Attaché.e.s à une simplicité des formes et des médiums convoqués, les trois chorégraphes ancrent leur travail dans l’expérience sensible, creusent dans des gestes anodins et excentrés pour faire appel aux imaginaires sensibles de chacun. Attentif.ve.s au paysage et au dehors, il.elle.s tentent de se rendre poreux au vivant et déploient toujours une pensée de l’extérieur dans leurs pièces plateau. Parallèlement, leurs recherches se développent hors des théâtres en investissant des lieux spécifiques où l’attention portée au geste et à son intention peut demeurer pleinement.

Depuis 2017, La Tierce est en compagnonnage avec La Manufacture, CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux • La Rochelle. En 2022, à l’invitation d’Olivia Grandville, il.elle.s deviennent artistes associé.e.s au CCN de La Rochelle Mille Plateaux pour les trois prochaines années.

La Compagnie les Sept marches est basée dans l’Avallonnais.

Compagnie de danse pluridisciplinaire, la Compagnie trouve ses sources d’inspiration aussi bien dans la littérature (poésie et contes) que dans l’art pictural, la nature, le tissu social... Son travail d’écriture s’inscrit dans un dialogue avec d’autres pratiques artistiques telles que le théâtre, la musique vivante, les arts plastiques et les arts visuels. Elle crée des spectacles pour tous les publics et s’impliquent aussi dans de nombreux projets d'Éducation Artistique et Culturelle.

Julie Desprairies crée son premier spectacle en 1998 dans des carrières de pierre du Pont-du-Gard. Matériaux, usages et spécificités du site sont à l’origine de son travail. Elle affirme sa démarche contextuelle en l’appliquant à plusieurs architectures modernes et contemporaines (Hôtel de ville de Blanc-Mesnil, Centre Pompidou-Metz, Auditorium-Opéra de Dijon). Ses chorégraphies sont écrites et présentées dans les bâtiments, dont les caractéristiques spatiales, historiques, humaines orientent ses choix dramaturgiques, plastiques et chorégraphiques. Elle revendique une danse appliquée — comme on parle d’art appliqué — le corps servant d’outil de mesure des espaces construits. D’une vidéo de dix minutes pour trois danseurs au Centre Pompidou-Metz à un environnement chorégraphique de 2h30 pour 155 interprètes dans un bâtiment de Portzamparc ou un parcours dans l’Opéra de Lyon impliquant amateurs et employés, l’envergure des créations de Julie Desprairies est déterminée par le site. Il s’agit pour elle de « révéler le mouvement des lieux »

Laurent Pichaud est chorégraphe et spécialiste de la danse dite située, professeur au département danse de Paris 8. Il privilégie les questionnements sur l’inscription d’un geste chorégraphique dans des lieux non aménagés artistiquement. Chacun de ses projets est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même ou une typologie de territoire pouvant suffire à définir le sujet d’une pièce. Après un travail consacré aux monuments aux morts, il s’appuie sur le dénominateur du jumelage et conçoit des projets pour communes et paysages jumelés.

Née au Chili, Marcela Santander Corvalán se forme à Milan, puis au CNDC d’Angers. En parallèle de sa formation, elle étudie l’histoire et obtient une licence en danse à l’Université Paris-8.

Elle développe ses propres projets depuis 2014. En février 2015, elle co-signe avec Volmir Cordeiro la pièce Èpoque. En mars 2016 elle crée son premier solo Disparue. Sa création, MASH, cosignée avec Annamaria Ajmone a été créée en juillet 2017. En novembre 2019 elle crée Quietos au Manège, scène nationale de Reims dans le cadre du festival Born to be alive. En 2020, suite à une invitation de la péniche la POP à Paris, elle signe avec Hortense Belhote une conférence performée sur le thème de l’écoute intitulée CONCHA – Histoires d’écoute. Elle a créé sa nouvelle pièce, Bocas de Oro, en octobre 2022.

Elle est actuellement artiste associée à La Manufacture, CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux La Rochelle.

Romain a d’abord été fouilleur en sociologie, anthropologie, histoire et physique avant de commencer à creuser la danse, la performance et le théâtre. Il décide alors d’en faire un métier en partant sur les routes avec plusieurs chorégraphes et metteurs en scène dont Maguy Marin, Alban Richard, Ambra Senatore et Georges Appaix.

Il commence en parallèle à créer ses premières formes chorégraphiques, seul ou accompagné, dont Feldspath (avec le plasticien Barbu Bejan) et Le fond du lac (avec l’auteur Samuel Gallet). Il fonde en 2015 la compagnie L’Œil ivre à Toulon. Il crée alors une première pièce De là-bas, qui l’inscrit immédiatement aux frontières de la danse, du théâtre et de l’installation scénographique, puis Ecoutervoir, pièce pour 3 danseurs et un musicien au plateau.

Romain est également à l’origine de plusieurs espaces de création et d’expérimentation. Après avoir initié La Ruche à Lyon à partir de 2008 avec un collectif de jeunes danseurs et chorégraphes, il a créé en 2017 Le Volatil, un lieu de recherche pluri-disciplinaire à Toulon.