Les participants explorent leur relation à la danse-musique en mettant l’accent sur leur rapport à la rythmicité de la musique. Ils travaillent ensuite en silence pour écouter leur pulsation interne. Ils abordent enfin la notion de dialogue entre la musique et la danse sous forme d’improvisation. L'enjeu étant de traduire le rythme de façon visuelle et de l’éprouver en situation. De là, Sarath Amarasingam les amènent à découvrir le Nattuvangam, une approche rythmique de la danse indienne. Ils explorent les relations voix - mouvement avec les Sollukattu (phrase de syllabes qui correspondent à des mouvements) et les structures rythmiques avec les sons issus de l’alphabet tamoul pour vocaliser le rythme.
Le groupe explore des sensations pour développer des « matières vivantes » par des outils de pratique somatique, dans le but de faire émerger des danses sensibles à l’écoute de soi. À partir de la gestuelle de Sarath Amarasingam, une danse est ensuite apprise. Celle-ci prend sa source dans la culture de la danse tamoule, hip hop et contemporaine. Pour finir, les participants travaillent sur l’appropriation en faisant des allers-retours entre leur gestuelle et celles qui auront été proposées. C’est une manière de naviguer entre l’écriture et l’improvisation.