Les stages du Dancing

Le temps de l’atelier est toujours celui de la joie du groupe. On se retrouve nombreux.ses, en tout cas plus qu’avec soi-même. Ce qui se trame alors, c’est la circulation dans le même temps et dans le même espace de nos corps, de nos imaginaires, de nos paroles, de nos intentions. On fabrique un lieu, on accorde nos attentions, et voilà des danses qui apparaissent. Pour ces deux journées de stage, on tâchera que ce soit aussi savoureux que ça. Mais plus spécifiquement, je propose que ces danses adviennent à partir de quelques notions qui animent mon travail d’aujourd’hui : le fragment, l’articulation, la continuité. Bio : Damien Briançon s’est formé à la danse en rencontrant des danseurs : Hervé Diasnas, Patricia Kuypers, Julyen Hamilton, Andrew Morrish, Loïc Touzé. Il développe ses propres projets depuis 20 ans, et collabore avec de nombreux.ses artistes : Yuko Oshima, David Séchaud, DD Dorvillier, Céline Larrère, Antoine Cegarra, Joris Rühl... Sa pratique s’articule autour de l’improvisation, s’enrichit d’une exploration des phénomènes qui nourrissent le mouvement, s’appuie sur une capacité à porter l’attention sur ce qu’il y a dedans et tout autour. Ses danses sont faites de modulations d’élans, de ralentissements, de dynamiques, de tonicités, de savoir-faire, d’actions éloquentes et de gravité, avec une pointe de dérision pour relever le tout.

Créant des pièces chorégraphiques autour de la musicalité des voix, Marine Colard proposera à travers des jeux mêlant voix, corps et espace d'explorer l'hybridation et l'ambiguïté de nos corps. Passage d'une voix de tête à une voix de poitrine, le chant du rire aux larmes, un état de corps qui colle à une note ou pas, s'échanger une mélodie vocale et corporelle, faire de son corps une partition, est-ce que l'écho entendu correspond à ce qui apparaît ? L'humour s'invitera dans ce stage autour des métamorphoses vocales et corporelles et convoquera une panoplie d'émotions et de gestes pour s'amuser de nos transformations et de nos musiques Bio Désirant mêler enjeux chorégraphiques et textuels dans son travail, Marine Colard décide de se former au jeu ainsi qu’à la danse. Pour l’une, elle suit des cursus dans plusieurs écoles (école Peter Goss à Paris, SNDO - School for New Dance Development à Amsterdam). Pour l’autre, elle étudie au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique (LFTP, Montreuil) où elle est dirigée par des artistes comme Lorraine de Sagazan, Alexandre Zeff, Thomas Bouvet et Ricci/Forte. En tant qu’interprète, on la retrouve aux côtés des chorégraphes Maxence Rey, Frank Micheletti, Nina Vallon. Au théâtre, elle joue et écrit pour la pièce Mon Petit Poney mise en scène par Romain Blanchard et EPOC de Frédéric Jessua. En avril 2017, elle fonde Petite Foule Production. Basée en Bourgogne, sa compagnie lui permet de développer un travail autour du quotidien ainsi qu’au croisement du théâtre et de la danse. Au sein de celle-ci, elle a créé les spectacles Notre Faille (2020, Théâtre de Vanves) un quintet autour de l'épuisement lié au manque de temps permanent, Le Tir Sacré (2021, Théâtre de Vanves dans le cadre du festival Danse Dense) duo dansé et joué explorant la musicalité du commentaire sportif qui est encore en tournée actuellement. Elle crée en novembre 2023 une prolongation avec la conférence-concert Aïe aïe aïe(...), c’est pas vrai ! dans le cadre de l’Arc en Vadrouille (L'arc SN Le Creusot) qui clôture sa recherche sur la musicalité du commentaire sportif. Elle crée sa troisième pièce, Bataille Générale en novembre 2024 à l'Espace des Arts, SN de Chalon-sur-Saône, un quatuor autour de l'art oratoire. En parallèle, elle développe des projets territoriaux comme Les Petites Foules ou Choralangues. Elle est artiste associée au Théâtre d'Auxerre, scène conventionnée d'intérêt national et à l'Espace des Arts, scène nationale de Chalon-Sur-Saône.

Créant des pièces chorégraphiques autour de la musicalité des voix, Marine Colard proposera à travers des jeux mêlant voix, corps et espace d'explorer l'hybridation et l'ambiguïté de nos corps. Passage d'une voix de tête à une voix de poitrine, le chant du rire aux larmes, un état de corps qui colle à une note ou pas, s'échanger une mélodie vocale et corporelle, faire de son corps une partition, est-ce que l'écho entendu correspond à ce qui apparaît ? L'humour s'invitera dans ce stage autour des métamorphoses vocales et corporelles et convoquera une panoplie d'émotions et de gestes pour s'amuser de nos transformations et de nos musiques Bio Désirant mêler enjeux chorégraphiques et textuels dans son travail, Marine Colard décide de se former au jeu ainsi qu’à la danse. Pour l’une, elle suit des cursus dans plusieurs écoles (école Peter Goss à Paris, SNDO - School for New Dance Development à Amsterdam). Pour l’autre, elle étudie au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique (LFTP, Montreuil) où elle est dirigée par des artistes comme Lorraine de Sagazan, Alexandre Zeff, Thomas Bouvet et Ricci/Forte. En tant qu’interprète, on la retrouve aux côtés des chorégraphes Maxence Rey, Frank Micheletti, Nina Vallon. Au théâtre, elle joue et écrit pour la pièce Mon Petit Poney mise en scène par Romain Blanchard et EPOC de Frédéric Jessua. En avril 2017, elle fonde Petite Foule Production. Basée en Bourgogne, sa compagnie lui permet de développer un travail autour du quotidien ainsi qu’au croisement du théâtre et de la danse. Au sein de celle-ci, elle a créé les spectacles Notre Faille (2020, Théâtre de Vanves) un quintet autour de l'épuisement lié au manque de temps permanent, Le Tir Sacré (2021, Théâtre de Vanves dans le cadre du festival Danse Dense) duo dansé et joué explorant la musicalité du commentaire sportif qui est encore en tournée actuellement. Elle crée en novembre 2023 une prolongation avec la conférence-concert Aïe aïe aïe(...), c’est pas vrai ! dans le cadre de l’Arc en Vadrouille (L'arc SN Le Creusot) qui clôture sa recherche sur la musicalité du commentaire sportif. Elle crée sa troisième pièce, Bataille Générale en novembre 2024 à l'Espace des Arts, SN de Chalon-sur-Saône, un quatuor autour de l'art oratoire. En parallèle, elle développe des projets territoriaux comme Les Petites Foules ou Choralangues. Elle est artiste associée au Théâtre d'Auxerre, scène conventionnée d'intérêt national et à l'Espace des Arts, scène nationale de Chalon-Sur-Saône.

Le temps de l’atelier est toujours celui de la joie du groupe. On se retrouve nombreux.ses, en tout cas plus qu’avec soi-même. Ce qui se trame alors, c’est la circulation dans le même temps et dans le même espace de nos corps, de nos imaginaires, de nos paroles, de nos intentions. On fabrique un lieu, on accorde nos attentions, et voilà des danses qui apparaissent. Pour ces deux journées de stage, on tâchera que ce soit aussi savoureux que ça. Mais plus spécifiquement, je propose que ces danses adviennent à partir de quelques notions qui animent mon travail d’aujourd’hui : le fragment, l’articulation, la continuité. Bio : Damien Briançon s’est formé à la danse en rencontrant des danseurs : Hervé Diasnas, Patricia Kuypers, Julyen Hamilton, Andrew Morrish, Loïc Touzé. Il développe ses propres projets depuis 20 ans, et collabore avec de nombreux.ses artistes : Yuko Oshima, David Séchaud, DD Dorvillier, Céline Larrère, Antoine Cegarra, Joris Rühl... Sa pratique s’articule autour de l’improvisation, s’enrichit d’une exploration des phénomènes qui nourrissent le mouvement, s’appuie sur une capacité à porter l’attention sur ce qu’il y a dedans et tout autour. Ses danses sont faites de modulations d’élans, de ralentissements, de dynamiques, de tonicités, de savoir-faire, d’actions éloquentes et de gravité, avec une pointe de dérision pour relever le tout.

Lors de ces deux temps d’ateliers, diverses expériences seront proposées pour poser l'attention sur les perceptions, les activer et les observer, les imprimer en soi : un temps donné au sensible. Nous commencerons par des pratiques de marche, en extérieur et en intérieur. Puis nous explorerons différentes qualités de touchers et la manière de les adresser pour cadrer l’attention et se focaliser sur un détail qui puisse faire évènement, à la fois du point de vue de celleux qui éprouvent en faisant et de celleux qui éprouvent en regardant.

Lors de ces deux temps d’ateliers, diverses expériences seront proposées pour poser l'attention sur les perceptions, les activer et les observer, les imprimer en soi : un temps donné au sensible. Nous commencerons par des pratiques de marche, en extérieur et en intérieur. Puis nous explorerons différentes qualités de touchers et la manière de les adresser pour cadrer l’attention et se focaliser sur un détail qui puisse faire évènement, à la fois du point de vue de celleux qui éprouvent en faisant et de celleux qui éprouvent en regardant.